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En ce temps-là, et il n'y a pas si longtemps, noires fumées d'usine n'étaient pas vice. Bien au contraire, patrons d'usines, ouvriers, cadres et populations qui en vivaient, étaient fiers de ces hautes et nombreuses cheminées laissant échapper, chaque heure, chaque jour, de lourds panaches blancs, gris ou noirs. Et tous, bénéficiaient de leurs odeurs acres, piquantes, toxiques parfois, mais qui le savait ?Certes la ménagère, ma tante, femme de « mineur » à Moyeuvre-Grande près de Metz, n'appréciait pas toujours d'avoir à relaver linges et draps couverts de suie ou de moucherons... Mais la vie près d'une usine était ainsi. Quant à aller se plaindre à l'usine, aucune femme n'y songerait. Pensez donc, son homme, ses fils, oncles et neveux bien sûr y travaillaient ; elle-même n'y faisait-elle pas quelques « ménages » de bureau !