Hicham Khattabi ; Lotfi Aleyai ; Christiane Lovy ; Jacky Mania - Évaluation de l’impact des lixiviats d’une décharge d’ordures ménagères sur la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux d’un ruisseau de Franche-Comté

eid:8099 - Environnement, Ingénierie & Développement, 1 janvier 2001, N°24 - 4ème Trimestre 2001 - https://doi.org/10.4267/dechets-sciences-techniques.1384
Évaluation de l’impact des lixiviats d’une décharge d’ordures ménagères sur la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux d’un ruisseau de Franche-ComtéArticle

Auteurs : Hicham Khattabi 1; Lotfi Aleyai 1; Christiane Lovy 1; Jacky Mania 2

  • 1 Laboratoire de Biologie et Ecophysiologie
  • 2 Ecole Universitaire d'Ingénieurs de Lille

Dans le cadre de l’étude de l’impact du lixiviat de la décharge d’Etueffont (NE de Belfort, France), préalablement traité par lagunage naturel, sur un ruisseau récepteur avoisinant, nous avons suivi l’évolution spatiale du pH, du Eh, d’O2, du NO3 -, du Cl-, de la DCO et de l’abondance bactérienne de l’amont du ruisseau jusqu’à 500 m en aval. Les échantillons d’eau ont été prélevés le 13 juin 1999 à l’aide d’une bouteille Van-Dorn. Il apparaît que le rejet des lixiviats dans le ruisseau provoque une augmentation des teneurs en chlorures, nitrates, matières organiques et une diminution des teneurs en oxygène dissous. Ces phénomènes s’inversent en aval (à 500 m de la zone d’influence). Le ruisseau retrouve, par le biais d’une auto-épuration naturelle, sa composition physico-chimique initiale. La densité bactérienne augmente de l’amont à l’aval et sa distribution spatiale semble indépendante du rejet. Enfin, il semble que la pollution engendrée par le lixiviat dans le ruisseau ne dépasse pas son pouvoir auto-épuratoire.


Volume : N°24 - 4ème Trimestre 2001
Publié le : 1 janvier 2001
Importé le : 29 juillet 2021
Mots-clés : [SDE.IE]Environmental Sciences/Environmental Engineering

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