Environnement, ingénierie & développement |
Une connaissance précise de l’état de pollution des sols est une des conditions indispensables pour la mise en place d’une technique de dépollution efficace. Une telle connaissance passe par la mise en œuvre de campagnes d’échantillonnage permettant d’obtenir des données environnementales représentatives, c’est-à-dire minimisant les risques d’erreurs inhérents aux investigations de terrain. L’objectif du travail réalisé est de tester sur site la représentativité de l’échantillonnage des sols au travers de l’influence de la stratégie d’échantillonnage et de l’outil de prélèvement utilisé.Malgré les caractéristiques distinctes des outils utilisés (tarière et pelle mécanique) et des quantités différentes de sol prélevées, il ne semble pas y avoir d’influence de l’outil de prélèvement sur le résultat d’analyse.L’échantillonnage aléatoire prête à caution, car il n’a pas toujours permis de restituer les zones polluées détectées avec un échantillonnage systématique. En outre la représentativité de l’état de pollution n’est pas nécessairement améliorée par une échelle d’observation plus fine.La représentativité des mesures reste donc un objectif exigeant et avant de choisir une stratégie d’investigation, il est nécessaire de prendre en compte tous les éléments en notre connaissance en fonction de l’objectif poursuivi. De plus, pour la réussite d’un diagnostic une réflexion sur le programme d’échantillonnage doit être engagée dès le début car c’est sur sa base que seront estimés les volumes de terres à traiter.