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Au Japon, l’opinion publique est devenue très méfiante vis-à-vis des installations de gestion et de traitement des déchets, en particulier les centres de stockage de déchets ultimes. Le projet présenté ici vise à développer une nouvelle méthodologie, reposant sur des bioessais de toxicité et qui permettrait de surveiller les risques d’impacts liés au fonctionnement de ces sites, et principalement ceux liés aux lixiviats. Une batterie de bioessais a été proposée et testée avec une méthode des scores qui permet de caractériser les effets toxicologiques des lixiviats bruts et traités. Les résultats obtenus montrent que les effets toxiques révélés ne sont pas systématiquement corrélés à la salinité et au contenu en métaux lourds des lixiviats. En complément des analyses chimiques, une méthodologie basée sur une batterie de bioessais peut alors être proposée comme outil fiable et économique de gestion des centres de stockage de déchets ultimes.